lundi 31 août 2020

Mondes parallèles


















J'ai quitté Mafinga il y a une dizaine de jours pour Dar Es Salaam. Seulement 500km sépare les deux villes mais ma condition est toujours loin d'être optimale alors je prends mon temps pour éviter de trop forcer.




















Sur la route vers Mikumi je traverse une vallée dans laquelle je longe une rivière entourée de montagnes de Baobabs. Ces quelques heures dans cet environnement auront été un vrai bonheur sur le vélo!!


Un de mes meilleurs camping sauvage depuis longtemps!! Rivière qui me sert de baignoire, bois mort qui me permet de faire mon feu de camp et un cadre franchement pas désagréable!!



































J'arrive finalement à l'entrée du parc national ci-dessus.
je pensais rencontrer une barrière avec interdiction de traverser à vélo mais il y a juste des panneaux indicants la "dangerosité" de l'endroit et l'interdiction de prendre des photos, j'ai évidemment respecté ces deux points à la lettre...ou pas!!























Dès les premiers kilomètres je rencontre mes premiers zèbres, puis en continue gazelles, girafes et buffles. Il y a également des lions et des éléphants notamment dans ce parc mais je n'en ai pas croisé restant sur la route principale qui mène à Dar Es Salaam. Tout le monde s'arrête pour me dire que c'est dangereux de traverser à vélo mais me trouvant entouré de viande fraîche je me dis que je ne serait pas la cible prioritaire d'éventuels prédateurs...Mais je me trompe...
Après environ 20 kilomètres, je passe à côté d'un babouin  énorme qui traverse la route (qui normalement est assez distant), il me regarde et se met à me chasser pendant peut être 500m...Fatigué depuis le matin, je sais pas pourquoi je retrouve des jambes!! Un babouin ça court plus vite que l'on imagine!!
Je passe le reste de la traversée à les redouter car ils sont par dizaines au bord de la route. Après une autre course effrénée, je passe quelques minutes avec un troupeau de girafes qui marche à quelques mètres de moi me donnant l'impression de m'accompagner dans mon avancée.





















Les 200 km suivant entre Morogoro et Dar sont beaucoup plus ennuyeux mais l'arrivée étant proche, la motivation reste intact. Je passe ces deux jours entre pluie et trafic de camions ininterrompu!! Pui finalement Dar Es Salaam où je prévois de réparer de nouveau mon vélo.




















Je réalise que ça faisait bientôt 6 mois que je n'avais pas retrouvé l'océan. Le lac Malawi est tellement grand et similaire à l'océan qu'on en oublie qu'il ne s'agit "que" d'un lac.




















Je trouve une auberge de jeunesse à mon arrivée à Dar espérant rencontrer d'autres voyageurs, mince espoir étant le contexte (Covid). Mais à ma grande surprise, je rencontre Emmeline qui est la seule personne se trouvant dans la même auberge de jeunesse. Française qui fuit l'environnement nauséabond de la France.


















Nous échangeons depuis mon arrivée sur la situation en France et réalise à quel point je suis à des années lumière de ce que peuvent vivre les français aujourd'hui...Mais dans le bon sens. Je n'ai jamais connu de confinement, pas de pression sociale lié au virus dans les deux seuls pays africains que j'ai fais durant la crise sanitaire.
Emmeline me déconseille de rentrer en France tant le pays et sa population deviennet fous face à cette crise.
De mon côté, je suis dans l'incapacité de comprendre ce qu'il s'y passe parce que je n'ai jamais été témoin ou acteur de la situation, simplement parce qu'une partie de l'Afrique continue de vivre sans avoir peur de ce qui pourrait éventuellement leur arriver. Sans doute aussi parce que vivre comme en France avec leurs moyens les tueraient beaucoup plus que le virus lui même...

Bref c'est comme si je vivais dans un monde parallèle!! Et je réalise que je suis du bon côté!!













mardi 25 août 2020

Dans la peau d'un blanc


















Le titre va sans doute choquer un tant soit peu mais sans mon expérience africaine il ne me serait jamais venu à l'esprit de parler de ce type de sujet.

Ce titre m'est venu du livre "Dans la peau d'un noir" (titre original "Black like me") de John Howard Griffin. Livre que j'ai lu lorsque j'étais adolescent. Il s'agit d'une autobiographie de l'auteur qui fait l'expérience grâce à un procédé médical de changer sa couleur de peau pour voir ce que vivent les Afro-Américains face à la ségrégation. Avant de lire ce livre, je craignais que ce soit trop caricatural mais il n'en fut rien.




















Pourquoi ce titre?
Les gens qui ont connu une expérience de voyage en Afrique comprendront. Depuis plus d'un an est demi que je suis sur le continent, un des seuls mots que j'entends est "blanc" dans toutes les langues du continent. Les gens ne vous appellent que par votre couleur de peau et ne vous considèrent que par cette couleur de peau, comme si celle-ci te définissait en tant qu'individu.
C'est d'abord dérangeant parce que dans notre société appeler quelqu'un par sa couleur de peau n'est pas tolérable. 
Lorsque j'étais au Sénégal, je me rappelle avoir discuté du sujet avec Bay qui était un membre d'une association dans laquelle j'ai fais un volontariat.
Je lui expliquais qu'en France c'était inadmissible d'appeler quelqu'un par sa couleur de peau. Et en exemple, je lui dis "c'est comme si je te disais "le nègre", ç'est pas possible!!".
Il m'a répondu "Mais c'est ce que je suis...nègre". 
Ça montre à quel point nos cultures sont si différentes. D'un côté un mot qui a une connotation raciste, d'un autre juste un critère physique.



















Avec le temps, on s'habitue à entendre toute la journée "Toubab"au Sénégal ou "Mzungu" pour cette partie de l'Afrique puisque qu'il est toujours accompagné d'un sourire ou d'un coucou majoritairement par les enfants qui n'ont pour la plupart jamais vu de blancs de leur vie...alors ils ont un radar pour nous localiser à 3km...appeler tout les enfants du village et vous courir après. L'intérêt pour mon vélo et par la même occasion mon voyage est moindre que sur les autres continents.
Parfois j'aimerais être noir pour ne pas être toujours considéré comme l'étranger ou pire...le touriste!!! Mais je suis un blanc en Afrique et l'attraction de tout un continent alors je m'y habitue parce qu'au fond il n'y a rien de négatif dans leur approche, juste de la joie et de la curiosité!!
Petit bémol, le "give me money" qui accompagne le "Mzungu"!!!




















Place au voyage!!
Nous sommes le 7 août lorsque je quitte Chitimba où je laisse Grisham et Viktor en direction de la Tanzanie. Un peu moins de 200km me sépare de la frontière. Je prévois 2 ou 3 jours pour arriver. Assez en jambes jusqu'à la frontière, surtout grâce à du plat et un vent plutôt favorable!!
J'arrive à la frontière, le douanier me dit dans un anglais approximatif:

- Tu me peux passer avec ça!!
- Avec quoi? Mon vélo? 
-Tu passe pas, tu dois le laisser de l'autre côté de la frontière!!
- Mais de quoi tu parle?? Jamais je laisse mon vélo, désolé!!
- Je parle pas de vélo mais du sac plastique que tu as là, donc tu le prend et tu le jete de l'autre côté de la frontière!!
- Mais ça n'a aucun sens, je le reutilise pour de la nourriture, je vois pas l'intérêt de le jeter, c'est pire que de le garder!!
- C'est bon, circule!!

Comment suivre une loi sans réfléchir 2 secondes!! Surtout quand par la suite, on voit des bouteilles en plastique partout au bord de la route. C'est une belle initiative d'interdire les sacs plastiques en Afrique mais quand rien ne suit derrière, ça n'a aucun sens.




















Ce qui m'attend par la suite c'est un peu plus de 100km de montagne, au milieu de volcans et de plantations de thé!! Un magnifique environnement dont je peux profiter tant je roule doucement. Au terme de ces 100km, un col à 2 300 m d'altitude...Dur quand on reprend le vélo depuis seulement quelques jours!! Je casse une nouvelle paire de pédales et commence à entendre du bruit sur l'axe de ma roue arrière, problème que je n'arrive pas à définir. Il n'y a rien pour réparer correctement avant 700 ou 800 km, alors on continue...Ca passe ou ca casse!!!




















Après 200km sur la route principale qui conduit à Dar Es Salaam, ennuyé par la circulation, je décide malgré ma roue cassée de prendre une piste de 150 ou 200 km en direction de Mafinga. Piste plate et paisible dans un premier temps puis une grosse montée pendant environ 50-60 km pour atteindre Mafinga.




















Je décide de camper à 35 km de Mafinga, histoire d'arriver tranquillement dans la matinée pour me reposer un ou deux jours avant de reprendre la route.
Durant la soirée, des enfants me jettent des cailloux sur  ma tente...Ce trouvant ainsi déchirée à deux endroits différents. Je me lève le matin avec mes deux pneus crevés  (pas à cause de locaux mais d'épines). Je répare puis reprends la route. Je réalise que l'axe de ma roue arrière ne tient plus et qu'à chaque secousse (je suis sur une piste donc...) l'axe tape sur le cadre du vélo. À 5km de Mafinga, la roue lâche et se voile...impossible de bouger le vélo, la roue est bloquée sur le cadre. Il me reste donc 5km à porter mon vélo de 60 kg...ou de le traîner en détruisant mon pneu arrière. Il me faudra plus de 2h pour rejoindre la ville.
À ce moment-là, mon seul souhait c'est de tout arrêter. Prendre un bus vers Dar et réserver un vol pour la France...Trop c'est trop!!


















Je reste deux jours à Mafinga pour avoir les idées plus claires. Je trouve un "magasin"de vélo pour régler mon problème de roue arrière. Le problème en Tanzanie c'est que personne ne parle anglais, juste Swahili. Bref 2 heures à expliquer que le roulement arrière est cassé et qu'il faut le changer ou changer la roue pour finalement qu'il me montre que le roulement est cassé...2h de perdu!!
Finalement, le lendemain il me rend le vélo en ayant changé quelques rayons et un roulement refait à neuf...pour combien de temps, je sais pas encore!!
Je reprends ma route vers Dar. Seulement 500 km me sépare de la ville en espérant que le vélo tiendra jusque là.
Plus les jours passent, plus je reprends du plaisir sur la route, alors je préfère poursuivre plutôt que de jeter l'éponge...Après tout, jeter l'éponge n'est plus trop dans ma nature!!!









mercredi 5 août 2020

Objectif 50 000 km !!!



Voilà maintenant trois mois que je n'ai pas donné de nouvelles. J'ai passé cette période dans la ville de Mzuzu, toujours au Malawi, attendant que les frontières de Tanzanie ouvrent. Je reviens donc sur mes quelques jours de route depuis Cape Mac Clear vers Mzuzu...
Des jours qui ont parus des siècles!!!


















Je pars de Cape Mac Clear avec l'équivalent de 3 euros en poche, j'ai fais des réserves de nourriture pour assumer ces deux jours qui me sépare de la ville de Salima où se trouve les banques les plus proches afin de retirer de l'argent.
J'arrive donc à Salima sans avoir dépensé un centime. Je me dirige sereinement vers une première banque pour retirer de l'argent...premier échec...une deuxième...et ainsi de suite jusqu'à une cinquième banque...je commence à paniquer.
Lorsque je suis au distributeur, un employé de l'Immigration me demande mon passeport afin de vérifier mon visa...


















Il m'annonce que mon visa est dépassé de 25 jours et que je dois me rendre à l'Immigration pour régler le problème...A savoir leur donner plein d'argent!!! Génial, j'ai toujours pas d'argent!!!
Je me retrouve donc à l'Immigration entouré de 3 agents qui me disent qu'ils sont là pour m'aider...Traduction: donne nous de l'argent.
Je leur répond que je n'ai que 2500K (3 euros) donc je ne peux rien donner de plus!!
Ils me disent que ça fait 100€ par jour dépassé, c'est à dire 2500 euros!!! Et si je ne paye pas, ils me mettront en prison!!
J'opte donc pour la prison vu que je n'ai pas d'argent et qu'ils ne me laissent pas quitter la ville pour faire du camping sauvage, au moins j'aurai un toit.




















Je me rends vite compte qu'il s'agit juste de menace pour me faire payer.
Pour information, mon visa est valable 3 mois  (en gros je suis à presque 2 mois) mais il est nécessaire de faire tamponner son passeport chaque mois...Ce qui est une première pour moi et qui ne représente aucune logique...Si ce n'est soutirer de l'argent à tout les touristes qui n'ont pas compris le délire.
J'appelle des amis (Jay et Annie) rencontrés à Cape Mac Clear vivant à Lilongwe pour leur demander de l'aide, parce qu'il ne faut pas l'oublier mon problème est d'abord financier, je leur demande donc de me recevoir le temps de régler mon problème de carte de crédit.
L'immigration finit par me laisser régler mon problème de visa à Lilongwe. Etant donné que je n'ai pas d'argent, ils n'ont plus aucun moyen de pression.




















Je change donc de direction pour rejoindre Lilongwe (sud-ouest de Salima). Il me faut deux jours pour arriver puisque qu'on me libère tard dans l'après-midi. Je retrouve Jay qui l'héberge le temps d'avoir de l'argent pour l'Immigration et pour reprendre ma route. Je demande un western union à ma mère et en parallèle appelle ma banque en ligne pour régler le problème de carte de crédit. Normalement, j'ai deux cartes de crédit (Visa et Mastercard) afin d'éviter ce problème mais ma visa a été bloqué il y a quelques mois et ma mère devait me la ramener ici au Malawi...mais à cause du coronavirus, pas de voyage possible.
Finalement, nous trouvons une solution depuis l'application de ma banque (N26) via le téléphone de Jay et peux débloquer ma carte...Un problème de réglé!!!




Cette photo n'a rien à voir avec le paragraphe ci-dessous!! Il ne s'agit pas du douanier en question!!!

Étape suivante, je vais à l'Immigration avec Jay, il me conseille de pas trop l'ouvrir (chose que je sais pas faire lol) et de payer le prix que je souhaite sans négociation possible. Je m'exécute et accepte de payer 100 euros maximum pour les deux mois restant alors que normalement c'est gratuit...Mais après tout, c'est une erreur de ma part. Je repars donc pendant que le douanier met l'argent dans sa poche...Il va pouvoir se bourrer la gueule pendant quelques jours et pleurer qu'il n'a pas d'argent un peu plus tard!!! Sarcasme mais pas très loin de la vérité...


















Je quitte Lilongwe pour Nhkata Bay  (la majorité des photos viennent de ce village). Dès le premier jour, je casse deux rayons au niveau de la cassette. À l'heure du déjeuner, je m'arrête dans un village pour que l'on me change ces deux rayons au risque de tous les casser. Je laisse ma roue entre de bonnes mains, prends mon repas, me repose un peu et constate après une heure que rien n'a avancé parce qu'impossible de démonter la cassette sans les outils adéquats. Il me propose d'emmener ma roue dans un garage afin de souder une clé directement sur l'écrou à démonter. J'attends...une heure...deux heures puis file au garage...
Là, je vois tout le monde jouer au cartes et la roue dans un coin abandonné...Je les secoue et obtient ma soudure...qui sert à rien!!!
Après ces 3 heures, le premier réparateur me montre comment poser un rayon sans démonter la cassette, change mes deux rayons et me voilà de nouveau sur la route...



















Jour suivant, je repars reposé, motivé....bref positif!!!
J'ai décidé de prendre une autre route que celle de Salima pour rejoindre le Lac depuis Lilongwe, la route est plutôt bonne pour une piste lors des premiers kilomètres....puis je casse une pédale!!!
Ma positivité s'échappe à grandes enjambées!!
J'avais anticipé en achetant une paire de pédales haut de gamme à 1 euros (made in China!!), manque de chance je suis nul part. Je traverse des petits villages où personne n'a d'outils pour changer. Je me vois contraint de continuer avec une pédale et demi (il me reste que l'axe pour l'une) sur des routes dures...très dures, heureusement pour seulement 100km, alors je marche pour les montées et enfourche mon vélo pour les descentes.
De retour sur le Lac, je pense pouvoir réparer mais je fais deux jours de plus avec cette pédale cassée. Je m'arrête dans un camping 70 km avant Nhkata Bay, à ma grande surprise le gérant tient également un atelier et change pour mes magnifiques nouvelles pédales!!!


J'arrive finalement à Nhkata Bay, j'y passe quelques jours et me dirige vers Mzuzu afin de prolonger mon visa le temps que les frontières de Tanzanie ouvrent. J'y ai loué une maison pour presque 3 mois. Jour numéro 1 à  Mzuzu, j'attrape le paludisme pour la deuxième fois dans mon voyage...Tout va bien!!!
Durant mon séjour, je reçois Viktor (cyclovoyageur comme moi) qui voyage en Afrique depuis bientôt 4 ans. Il passe deux journée avec moi le temps de faire les papiers pour prolonger son visa de 6 mois.


Seulement 130km sépare Mzuzu de Chitimba...assez pour casser mes nouvelles pédales MADE IN CHINA!!! Elles auront tenu environ 200km...Bravo!!!

Sur la photo ci-dessus, Grisham. Sur la première photo de l'article je suis en compagnie de sa famille et de Viktor.
Pour faire court, lorsque je suis arrivé au Malawi, j'ai demandé à mon ami Olivier Rochat quelques endroits intéressants à découvrir dans ce pays puisqu'il s'agit d'un de ses pays favoris sur le continent. Il m'a recommandé quelques endroits dont ce modeste mais magnifique camping/guesthouse qui se trouve sur le lac Malawi et tenu par  son ami Grisham. Ayant passé un bon moment entre Cape Mac Clear et Mzuzu, j'ai tardé à rejoindre. Finalement, j'y suis!!! Olivier l'a également recommandé à Viktor qui m'avait demandé un endroit où rester au Malawi. C'est pourquoi je le retrouve ici!!


Journal de voyage d'Olivier que je suis le seul à pouvoir lire puisqu'il est rédigé en français.



Viktor ayant proposé à quelques jeunes du village de leurs donner des cours de sport. Il m'a également demandé de prendre des photos de ces séances pour sa propre photothèque. J'en ai donc ajouté quelques unes sur cet article, profitant de prendre mes propres photos indépendamment.


Grisham a construit cet endroit petit à petit pour en faire un petit coin de paradis, calme et authentique. Il m'a fait découvrir l'étendu de son terrain m'expliquant ainsi ses projets futurs pour rendre la place encore un peu plus confortable.




















Un petit paragraphe pour le titre, j'ai parcouru environ 47 000 km depuis avril 2016, cette barre symbolique des 50 000 km est juste une motivation malgré la lassitude du voyage mêlé au complications que me donne le coronavirus et ses contraintes pour voyager librement. Alors, ces 3000km kilomètres sont l'objectif minimum pour voir si je continue ou pas après ça. Après tout, mon objectif africain était au départ de rejoindre la Tanzanie en passant par l'Afrique du Sud, je suis à seulement un peu plus de 100km de la frontière.


















je reste encore un peu avant de rejoindre la Tanzanie afin de voir comment se poursuit mon périple.