Peu d'articles depuis mon arrivée à Dakar car peu de contenu. Dans cet article, je regroupe mon séjour à Dakar, le lac "Rose" et mon trajet de Dakar jusqu'à Tambacounda (où je suis actuellement pour 2 jours de repos).
Le programme de Dakar est simple, trouver d'abord une tablette pour remplacer la précédente. Ensuite, faire le tour des ambassades des pays frontaliers. Une fois ma tablette trouvée, je commence par l'ambassade du Mali où j'arrive à faire mon dossier immédiatement. On m'informe que le lendemain matin j'aurai mon visa. Beaucoup plus facile que prévu.
Je poursuis avec l'ambassade du Burkina Faso et celle de la côte d'Ivoire, simplement pour monter les dossiers étant donné que mon passeport est à l'ambassade du Mali.
Le visa pour la Côte d'Ivoire coûtant presque 150 euros. Je décide d'aller Burkina Faso. Puis me rétracte, le pays n'étant actuellement pas très stable. Je ferai donc mon visa pour la Côte d'Ivoire à Bamako au Mali.
Avant d'aller direction le Mali, je retrouve Margaux et Charlotte ainsi que Fatou. Je sais qu'elles seront les dernières personnes connues avant très longtemps alors je profite de cette dernière journée avant de reprendre la route seul.
Lac Rose qui n'a de rose que le nom. Selon les informations qu'on nous a donné, il est rose lorsqu'il y a du vent, que le soleil se couche etc... Bref JAMAIS !!!
Tout de même intéressant de s'y ballader, une fois la partie touristique évitée.
Après une dernière douche la veille, un dernier bon dîner...
Un dernier bon petit-déjeuner avant longtemps. J'en profite à chaque fois comme si c'était la dernière fois, ce qui évidemment n'est pas le cas !!
Départ un peu poussif après autant de temps sans rouler mais après un ou deux jours je commence à retrouver un peu de jambes. La difficulté est surtout climatique, il fait de plus en plus chaud, ce qui me prend énormément d'énergie. Et il y a la population...
En résumé, la seule chose que j'entends toute la journée c'est "Toubab, donne moi ton vélo!!"
Je répondais au début avec humour pour faire comprende qu'il ne se donne pas "Donne moi ta femme et je te donnerai mon vélo".
Passé ça, on fait vite le tour. Entendre "Toubab" (qui signifie blanc en wolof) toute la journée devient lassant alors j'ignore.
Je réponds seulement à ceux qui me disent "bonjour" ou "bonjour toubab" à la limite. A ceux qui sont polis en somme.
J'aimerais pas prendre le train qui passe par là !!
J'ai tout de même fais deux jolies rencontres au cours de ces quelques jours.
La première lorsque je posais ma tente au pied d'un baobab (une des photos du dessus), Ernest passe par là et me dit qu'il habite pas loin et me demande pourquoi je viens pas dormir chez lui plutôt que de rester sous ma tente.
Je refuse poliment parce qu'il était très alcoolisé et que je ne voulais pas m'embarquer je ne sais où.
Il est finalement repassé dans la soirée pour m'apporter et partager un dîner devant ma tente avant de rentrer chez lui.
La seconde rencontre est celle de Michel (désolé c'est deux sénégalais avec des prénoms français, peut-être pour cette raison que je m'en rappelle). J'avais déjà posé ma tente, pris mon dîner lorsqu'il vient me proposer également de dormir chez lui. Cette fois-ci, je refuse simplement parce qu'il faisait déjà nuit et qu'il était plus simple de rester sur mon campement. Il me proposa de passer le lendemain matin pour prendre un couscous sénégalais avec sa famille. Ce que je fis avant de reprendre la route.
Je fais face au vent et à la chaleur, aux crevaisons et problèmes mécaniques lors des trois derniers jours. Trois longues journées. Place au repos avant de rejoindre le Mali. Il me faudra 3-4 jours de vélo pour y être. Ensuite Bamako !!
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