dimanche 24 février 2019

Retour vers le futur











N'ayant pas exploré la Mauritanie très longtemps cette fois-ci (nous sommes à seulement 3 jours de la frontière sénégalaise). Je reviens sur mon voyage en famille. Celui-ci remonte à février 2001. Exactement 18 ans. Pour illustrer cet article, je reprends les photos que mon père avait prises à cette époque, la qualité est imparfaite puisqu'il s'agit de photos scannées.













Comme expliqué dans l'article précédent, nous sommes partis avec mes parents, ma soeur, mon cousin et sa mère  (si vous voulez des noms, relisez l'article précédent !!). Ce séjour était le souhait de mes parents de faire une traversée de désert en randonnée. Ce trekking était proposé par la Balaguère  (agence de voyage).




Nous sommes donc partis lors des vacances scolaires pour une durée d'une semaine. Départ depuis l'aéroport de Marignane, arrivée à l'aéroport d'Atar. Puis un 4x4 nous conduit directement à Ouadane où notre aventure dans le désert commence.


Le "Sran", jeu traditionnel qui se pratique dans le désert. Il s'apparente au jeu de dames. On dessine le damier dans le sable et utilise comme "jetons" d'un côté des bâtonnets de bois, d'un autre les crotins de dromadaire.

J'avais demandé à Yahia pourquoi les crotins de dromadaire. Il m'a répondu que le dromadaire fournissait toujours le nombre exact de pièces pour jouer, plus ou moins 40-45 crotins, le jeu nécessitant 40 pièces de chaque côté.
















Au programme, 5 jours de randonnée pour environ 120-130 km à parcourir, traversant ainsi différents types de désert. Du désert de roches au désert de dunes, d'un oasis à un autre.


 Le groupe formé se compose de ma famille  (cité précédemment), d'une autre famille française, de notre guide Yahia et la caravane qui l'accompagne, les dromadaires portant l'essentiel des vivres nécessaire pour passer 5 jours dans le désert. Nos journées sont rythmées par le soleil, réveil à l'aube pour éviter les grosses chaleurs pendant les marches, longues pauses de 11h-12h à 15h-16h (ou nous nous installons dans une grande tente traditionnelle), puis retour à la marche pour ensuite installer le campement avant le dîner.




























Je reviens à un souvenir plus récent. Nous sommes en compagnie de Jason (c'était il y a quelques semaines). Il décide de sortir sa caméra pour enregistrer une conversation pendant que nous roulons. Il me demande en anglais:
- Qu'est ce que tu pense du désert ?
- Là, tout de suite? en anglais? Pendant que je roule? Rien.... 
Nous rediscutont plus tard, j'arrive à la conclusion suivante:
"Le désert ne s'explique pas, il se vit!!"
Voilà, je me cite tout seul maintenant lol



















Bien évidemment, on peut reporter cette phrase au voyage dans son ensemble, même si je dois admettre  (ma famille présente il y a 18 ans sera d'accord je pense) que le désert dégage quelque chose de spécial que l'on ne peut pas expliquer. Seulement, il faut y passer un minimum de temps pour s'imprégner de l'énergie qui s'en dégage.




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